Interview Valérie : la pole dance et la positivité

Modifié le 15/05/2025 par Latifa

INTRODUCTION : Originaire de l’Île-de-France, plus précisément à Boulogne. Sa ville de cœur, c’est Bandol, dite ville thérapeutique. De sa rencontre avec la pole dance et l’impact qu’a sa pratique sur son état d’esprit, sur sa vie professionnelle et personnelle. Elle nous raconte la puissance libératrice de cette discipline unique.

1. Qu’est-ce qui a provoqué en toi cette envie de faire de la pole dance ?

L’idée était au départ venue d’un ami qui a suivi mon cheminement professionnel, autour d’échanges mutuels, de conseils entre amis en fait. Puis j’étais à l’écoute à ce moment-là, et aujourd’hui, je suis pleinement épanouie personnellement dans ma pratique.

2. De quelle manière la pratique de la pole dance a exercé une influence positive sur ta vie ? 

Cela m’a permis d’une part d’avoir un retour sur moi, c’est une discipline sportive exigeante physiquement, ça m’a poussée à m’améliorer, à faire mieux. J’ai un regard différent sur moi, et je vois mon évolution. C’est ma psychothérapie personnelle, mon moment bien-être. 
En même temps, j’ai rencontré de belles personnes. 
 
Ce qui enrichit l’état d’esprit, j’ai trouvé enfin une activité physique artistique où je peux m’exprimer. Et d’ailleurs, beaucoup de personnalités différentes arrivent à s’épanouir dans un même cours. On apprend à mieux se connaître, on prend plus soin de soi, donc pour le mindset c’est super ! 

3. Tu as, toi, un parcours de danse assez diversifié, peux-tu nous en parler ? 

Oui, j’ai fait du classique, moderne jazz, hip-hop, salsa. 
Je retrouve à travers mes expériences passées ma propre perception de la musicalité que je m’amuse aujourd’hui à mixer avec ma pratique de la pole dance. 

4. Tu es coach sportif, du coup la pole dance te permet-elle d’apporter plus de positivité sur ta manière de coacher ? 

Ah oui ! Clairement, je suis plus joyeuse. Sans parler du fait que je me sens plus en forme et athlétique. Meilleur sommeil inclus et j’aime ça, c’est ce qui m’anime aujourd’hui. Au-delà des capacités physiques, j’ai une dimension d’interprétation qui est autre. 
J’ai aussi, avec le temps, plus confiance en moi, car je me vois à travers mes vidéos. 

  
5. Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui envisage de commencer la pole dance pour la première fois, basé sur ton propre parcours et tes expériences positives avec cette activité ? 
 

Je conseillerais deux à trois cours maximum par semaine, de s’amuser et surtout d’être indulgent envers soi-même. Ne pas relâcher tes efforts, car il y aura de nombreuse fois ou tu n’arriveras pas à effectuer les exercices, tu ne te placeras pas comme il faut dans les figures… 
Ce n’est pas facile, mais il faut persévérer parce qu’avec le temps, on gagne de la force et on gagne en technique. 

C’est une activité qui demande beaucoup de patience, mais si on est régulier, on arrive toujours à faire quelque chose de correct. Et puis, l’entraide y est très présente et on évolue constamment, ce qui donne confiance en soi. 

Cela me permet d’apprécier les réussites, et de relativiser les échecs. 

6. Pour encore plus de positivité, y a-t-il une nouvelle discipline que tu aimerais essayer ? 

Pour le moment, non, je n’ai pas d’activité en tête que j’aimerais essayer. Mais je reste réceptive à de nouvelles activités, qui pourraient apporter plus de positivité. J’ai trouvé l’équilibre à travers mon métier de coach sportif, la Pole Dance, et surtout, je suis bien entourée.  

Le principal, c’est de rester ouvert à la nouveauté et d’oser essayer des activités qui nous sortent de notre zone de confort. 

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